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Pelvi Story – Paroles d’une maman en fin de grossesse

Je prends la parole aujourd’hui comme la maman (et la femme enceinte) que je suis actuellement. Me voilà au moment d’écrire ces mots enceinte de 39 semaines et 5 jours. Je suis envahie par toutes les émotions possibles et elles varient dans la journée et d'une journée à l'autre... À ce stade, les nuits sont plus difficiles, la fatigue est de retour, les douleurs sont présentes ici et là, mais le plus difficile pour moi, c’est la perte de contrôle de l’accouchement imminent qui arrive. 

Je suis nerveuse, je suis excitée et aussi triste, tout à la fois. J’ai eu une première grossesse avec plusieurs complications et mon petit Louis nous a surpris un peu d’avance en arrivant avant la 38e semaine. Je n'ai donc pas eu le temps de me questionner sur l'imminence de l'accouchement. Pour cette seconde grossesse (que je peux qualifier de normale cette fois), j’ai donc commencé à attendre la venue de l’accouchement dès la 37e-38e semaine, me disant que Laurent arriverait peut-être aussi tôt que Louis. Eh bien, non, vous l'avez deviné évidemment. Donc, cela fait en sorte que depuis déjà plusieurs semaines, je me questionne (à tous les jours ou presque) si l’arrivée de mon petit Laurent sera aujourd’hui. Depuis un moment, j'ai des contractions régulières tous les soirs, des signaux me laissant croire que sa venue approche. Est-ce que ce sera cette nuit? Au réveil le matin, mon coco est toujours lové dans ma bedaine. Il est patient, il attend le bon moment.

Je suis nerveuse (et stressée je peux l'avouer), car je ne sais pas quand mon petit Laurent va arriver. Je suis nerveuse, car on me répète qu’un deuxième accouchement, ça se passe beaucoup plus vite. Mais je dois avoir le temps d’aller porter mon plus grand (et mon chien...) chez les grands-parents... Ça me rend donc nerveuse aussi de savoir à quel moment partir vers l’hôpital, je dois choisir le «bon» moment. Je suis aussi nerveuse de la réaction de mon plus grand face à la venue de son frère, je suis craintive qu’il se sente rejeté, que je peine à trouver du temps pour lui…

Je suis excitée parce que ma famille sera bientôt transformée, parce que j’ai hâte de rencontrer ce deuxième petit être que j'ai créé dans ma bedaine depuis plusieurs mois, parce que j’ai hâte de voir la relation de mes deux garçons se créer… J’ai hâte que Laurent soit parmi nous!

Je suis finalement triste, occasionnellement. Parce que bientôt Laurent ne sera plus dans ma bedaine, parce qu'il n'y bougera plus, parce que nous deviendrons deux. Je suis aussi triste (et nostalgique), car il est fort probable que ce sera ma dernière grossesse... Rien n’est impossible, mais nous formerons probablement une classique famille de quatre! 

Tout cela pour dire qu’un cocktail d’émotions m’envahit depuis plusieurs jours. Et ce matin en me réveillant, je me suis dit que je devrais peut-être essayer d’adopter le fameux lâcher prise… Je ne peux pas contrôler l’arrivée de mon coco, je dois lui faire confiance (et me faire confiance aussi) et je dois faire confiance à ce qui nous attend.

Chères mamans, je vous laisse en vous disant que c’est normal d’être remplie d’émotions à la veille de la naissance de votre enfant, accueillez vos émotions sans jugement et essayez de… lâcher prise!

À toutes, je vous souhaite un bel accouchement! XX

 

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