Depuis quelques jours, ça vous inquiète: retard dans les menstruations, nausées, fatigue… et si c’était une grossesse? Une visite à la pharmacie et ça se confirme: vous êtes enceinte. Et ce n’était pas planifié.
Il est facile de tomber dans la culpabilité envers soi-même dans cette situation. Et si j’avais fait « plus attention » ? Une grossesse imprévue peut arriver à n’importe qui, et ce, même si une contraception a été utilisée. Malheureusement, aucune contraception n’est efficace à 100%. Il ne faut pas oublier que la responsabilité contraceptive repose généralement sur les personnes avec un utérus, ce qui augmente la charge mentale de ces dernières.
Maintenant, on fait quoi? Pour certaines personnes, le choix sera clair. Pour d’autres, ça se complique. Ça se met à tourner dans votre tête: vous vous imaginez dans les différents scénarios et l’anxiété vous monte à la gorge.
Lorsqu’une grossesse se confirme, trois options sont possibles. Vous pourriez décider de poursuivre la grossesse et de devenir parent. Il est aussi possible de poursuivre la grossesse et d'avoir recours au processus d'adoption. Finalement, vous pourriez décider d’interrompre la grossesse.
Toutes ces options sont valides. D’ailleurs, l’interruption de grossesse est décriminalisée au Québec depuis 1988 et elle est disponible à tous les stades de la grossesse.
Prendre une décision peut être difficile. Il est possible que vous sentiez que vous changez d’idées à tous les jours ou que vous n’arriverez jamais à prendre une décision. En règle générale, la meilleure façon de prendre une décision libre et éclairée est de se renseigner sur le sujet.
Comment se déroule une interruption de grossesse ?
Quelle aide puis-je obtenir si je poursuis ma grossesse ?
À qui dois-je m’adresser pour le processus d’adoption?
Vous pourriez décider d’en parler à votre entourage. Certains seront neutres, alors que d’autres auront des avis plus tranchés. Si le.la partenaire est impliqué.ée dans la décision, il se peut qu’il soit en désaccord avec l’option que vous préconiserez. Bien que cette situation ne soit pas confortable, la décision finale vous appartient.
Il est possible que vous ayez envie d’en discuter avec des personnes qui sont à l’extérieur de votre situation. Sachez qu’il existe des lignes d’écoute libre-choix qui peuvent vous accompagner et ce, sans jugement.
Pour terminer, j’ai envie de vous dire que, même si vous n’y croyez pas en ce moment: vous avez tout ce qu’il faut pour être en mesure de prendre la meilleure décision pour vous. Faites-vous confiance et aller chercher du soutien au besoin.
Et surtout : soyez doux envers vous-même.